Bienvenue dans le monde étrange de Liminalis.
Dans un village déserté et enneigé vit un enfant seul. Animé par des rêves de voyage et d’aventure, il est contraint de rester dans son village abandonné à cause d’une mystérieuse maladie qui le ronge un peu plus chaque jour qui passe. Hanté par un cauchemar récurrent dans lequel il se retrouve sur une barque s’approchant sans cesse d’une île mystérieuse, il n’a qu’une créature fantomatique, qui semble vouloir son bien, sur qui compter. Pour le soulager, la créature récolte les rêves des morts et les donne à l’enfant afin qu’il puisse voyager à travers eux. Mais l’inconscient est parfois plus dur à naviguer que la réalité.
Liminalis est un récit complet sous la forme d’un manga de 200 pages qui entraîne le lecteur dans une aventure hallucinée et l’invite à perdre pied avec le réel au fil des pages. Écrit et dessiné par Neal Pouyer (instagram, X) qui a déjà dessiné pour Happy Misfits la seconde partie de Par-delà les Étoiles (disponible gratuitement temporairement), Liminalis est le fruit d’années de réflexion et de recherches.
Projet le plus ambitieux de Happy Misfits à ce jour, nous le proposons sous la forme d’une campagne participative sur la plateforme Kickstarter à partir du 29 mai et vous pouvez déjà vous abonner à la page du projet pour ne manquer aucune information !
Suivre le projet ne coûte rien et nous aide à être mieux référencés !
Du symbolisme à la pop culture
Liminalis est un voyage dans l’inconnu. Ses influences puisent dans de nombreuses oeuvres ayant marqué la culture populaire ces 30 dernières années. De Shadow of the Colossus et son monde désert et mystérieux, à l’horreur psychologique de Silent Hill, en passant par la narration sombre et silencieuse de Blame!, on a déjà vu pire comme références !
Mais la plus grande inspiration de Neal lorsqu’il a eu l’idée de Liminalis n’a pas été produite au XXème, et encore moins au XXIème siècle. Pour comprendre l’origine de cette œuvre, il faut remonter jusqu’au XIXème siècle et au tableau L’Île des morts de Arnold Böcklin.
Oeuvre aussi envoutante qu’oppressante, L’Île des morts a fasciné et inspiré de nombreux artistes depuis sa création. Martin Scorsese, Philippe Druillet, Salvador Dali, H.R Giger… Ce tableau n’a cessé d’obséder peintres, cinéastes, musiciens et autres bédéistes à travers les décennies.
Liminalis est l’hommage de Neal Pouyer à cette peinture. Dans ce récit onirique, l’île est tout autant un personnage de l’histoire que l’enfant et son protecteur.
Un projet clé pour l’avenir de Happy Misfits
Liminalis est le premier projet porté par Happy Misfits à travers une campagne participative. C’est à la fois notre projet le plus ambitieux à ce jour et celui sur lequel l’avenir de Happy Misfits va se jouer. En cas de succès, les choses vont s’accélérer. L’équipe éditoriale pourra s’agrandir (depuis la création de la maison, l’équipe éditoriale c’est juste moi, Steeve 🙋) et surtout nous serons en mesure de vous proposer de nouvelles créations originales d’envergure. En cas d’échec… Nous y reviendrons si nous en arrivons là.
J’en ai déjà parlé dans un précédent post l’année dernière, Happy Misfits Publishing a été financée avec des sous provenant de mes poches (enfin, pas littéralement, j’ai beau porter des cargos, je n’ai pas de poches aussi profondes 👀 ). Pendant un an et demi je me suis servi de cet argent pour payer avocats et comptables afin de poser des bases saines pour l’entreprise, mais surtout pour payer des artistes. Vous avez pu voir ces artistes à l’oeuvre à travers les histoires courtes publiées dans cette newsletter. D’ailleurs, que les abonnés payant se rassurent : nous ne vous avons pas oublié et nous avons de très belles choses à vous annoncer prochainement !
Cette phase d’expérimentation m’a permis de réunir un noyau dur de talents avec lesquels j’ai appris à collaborer. Nombre de ces artistes ont des projets bien plus ambitieux à proposer que les récits courts sur lesquels ils se sont illustrés jusqu’ici et ils sont prêts à les confier à Happy Misfits. Mais les finances de HMP ne sont plus ce qu’elles étaient au commencement.
Concentrer notre proposition sur le numérique était nécessaire pour poser les bases de la vision que j’ai de ce que l’édition en France peut devenir et je suis fier de ce que nous avons accompli jusqu’ici. Malheureusement, consommer de la bd payante en ligne n’est pas encore ancré dans les habitudes de consommation du grand public et tout ce que nous avons réalisé jusqu’ici l’a été à perte.
Le but de ce long pavé n’est pas de faire chialer dans les chaumières, seulement d’expliquer pourquoi nous passons par une campagne participative et ce qu’elle représente pour Happy Misfits.
Neal et moi avons réfléchi durant plusieurs mois à la meilleure façon de vous proposer cette oeuvre unique. Toutes nos ressources y sont passées et nous avons un paquet de belles choses à vous annoncer. Préparez-vous donc à recevoir plus de mails qu’à l'accoutumée de ma part dans les semaines à venir !
À commencer par demain avec la révélation de la couverture, limitée et réservée à ceux qui soutiendront la campagne, qui a été signée par un grand nom du manga : Gou Tanabe ! Le maître de l’horreur japonais connu pour ses adaptations en manga de l’oeuvre de H.P Lovecraft nous a fait l’honneur de réinterpréter l’univers de Liminalis avec une illustration à couper le souffle que nous avons hâte de vous dévoiler !
Un fil de discussion a été mis en place pour toute question que vous pourriez avoir au sujet de ce projet qui nous tient à coeur 👇
Sur ce, je vous laisse avec une autre page de Liminalis pour finir sur une bonne note et je vous dis à demain !
Steeve Aubert
Fondateur de Happy Misfits Publishing